Vie de tous les jours
Sommaire de la Vie de tous les jours
La Vie de tous les jours est une catégorie du site où vous pouvez trouver des articles parlant de... à peu près tout et n'importe quoi
A travers quelques articles plutôt tantôt sérieux tantôt humoristique, j'essaye de décrire les habitudes de vie des PNJs du jeu ainsi que les différents fonctionnements du monde
Le sommaire se découpera en plusieurs catégories regroupant des articles qui vont ensemble.
Cependant, les articles ne se suivent pas, on peut donc les lire indépendamment des autres.
Cette section est donc destinée à ceux appréciant l'univers de Luminatis et qui se posent des questions vis à vis du fonctionnement de ce monde imaginaire.
C'est aussi pour moi un moyen de partager des sujets dont j'ai envie de parler et/ou d'écrire les idées qui passent dans mon esprit, tout en m'adonnant à une autre de mes passions: l'écriture.
Fonctionnement du monde
Les anges: humains ou monstres
Les enquêtes d'Elisabeth
Le déballage de notre vie à n’importe qui
Les anges: Humains ou monstres ?
Les anges, ces créatures souvent représentées à l'aide de sculptures ou de peintures, ces êtres dont l'existence n'est pas certaine.
Souvent imaginés, rarement décrits, eux qui représentent la sérénité, ils peuvent également poser une question bien plus dérangeante :
Sont-ils des monstres ou des humains ?
Pour dresser un rapide rappel de ce que sont les anges, nul ne sait s'ils existent vraiment, mais le nombre d'œuvres les représentant semble tendre vers cette possibilité. En effet, depuis le début des recherches des historiens, il a été découvert de nombreuses représentations de ces êtres ailés mais jamais aucun auteur n'a été identifié, ces représentations semblent tomber du ciel… Leur origine est tellement mystérieuse que l'on ne sait même pas si le mythe des anges a été popularisé par les monstres ou par les humains.
Tout ce que l'on sait c'est qu'aujourd'hui, les deux espèces semblent vouer la même admiration vis à vis de ces êtres ailés et ce point commun gêne les deux partis. En effet, chacun estime que l'autre n'est pas assez digne pour idolâtrer les anges, d'autant plus que chacun estime que l'ange est plus proche de sa propre espèce que de l'autre.
Un mythe,
deux visions,
deux points de vues
qui illustrent à la perfection le conflit entre humains et monstres.
Sans même savoir si ces êtres existent réellement, ils sont tout de même la cause d'un sujet sensible capable de créer des conflits. Défendre la pureté d'un soi-disant être existant par la haine d'une population tout entière, n'est-ce pas là la définition même de notre monde ?
L'Enquête d'Elisabeth: la filière des caisses
Vous les avez sûrement croisé durant vos voyages, ou lorsque vous rendiez visite à vos amis, sans doute n'y avez-vous pas fait attention, mais pourtant, elles étaient là, tout le temps.
En effet, une récente enquête a estimé que plus de 95% des maisons humaines posséderaient en leur sein... des caisses.
Les caisses, oui, ces simples objets faits de bois, qui servent à stocker différents matériaux et aliments, ont connu une certaine popularité depuis quelques années. Il n'est donc pas rare d'en croiser de nos jours dans la plupart de nos habitations.
Cependant, là où la plupart des humains ne voient que de simples objets servant à améliorer la praticité de leur réserve, nous nous sommes intéressés à la provenance de ces caisses: d'où viennent-elles, qui les a inventé et surtout, à qui profite ce marché ?
Notre enquête a alors commencé à Lagune où nous avons observé récemment une utilisation très intensive de caisses de la part de l'armée. Aux vues de la quantité de ces boîtes en bois, une livraison de ces dernières avait dû être faite récemment afin de fournir suffisamment de caisses à l'armée. Après quelques interrogations, nous avons alors appris que la livraison se faisait par bateau et que les objets convoités semblaient provenir d'un continent éloigné: Tasmarya.
C'est donc là bas que nous nous sommes rendus et que nous avons continué notre enquête.
À Tasmarya, les gens avaient l'air de s'y connaitre un peu mieux en matière de caisses, nous avons donc assez rapidement eu l'adresse et le nom de l'homme derrière toutes ces caisses.
Nous avons alors essayé de contacter cet homme cependant il n'a pas souhaité répondre à nos questions. Nous nous sommes donc rabattu sur la population qui acceptait de faire avancer notre enquête.
Cet homme, que nous appellerons "Le caissier", par soucis d'anonymat, aurait aujourd'hui fait fortune grâce à ces caisses. En effet, le caissier aurait tout d'abord inventé cet outil sans forcément penser à le commercialiser mais suite à la demandes de ses connaissances qui trouvaient cet objet fort pratique, il aurait lancé son commerce ce qui lui permettrait actuellement de vivre aisément dans une belle maison d'un village reculé.
Une autre version qui nous a été donné serait que cet homme ne serait en réalité qu'un imposteur: certaines personnes attestent que les caisses existaient bien avant le caissier mais que celui-ci n'aurait fait que les commercialiser à plus grande échelle.
Alors, destin incroyable ou histoire faussée ?
Nous n'avons aujourd'hui aucun moyen d'affirmer l'une des deux hypothèses, nous vous laissons alors vous faire votre propre idée.
En attendant, nous espérons que cet article vous a plu et nous vous donnons rendez-vous bientôt pour une autre Enquête d'Elisabeth !
Elisabeth, reportrice passionnée.
L'Enquête d'Elisabeth: le déballage de notre vie à n'importe qui
Bonjour mes chers lecteurs !
Aujourd'hui, dans les enquêtes d'Elisabetch nous allons parler d'un mal qui ronge notre époque, une face obscure qui réside en chacun de nous, un trait de caractère qui s'est étendu à une grande partie de la population mondiale et je suis sûre que beaucoup d'entre-vous se reconnaitront dans cet article. En effet de plus en plus de monde s'adonne à une pratique singulière: déballer sa vie à n'importe qui.
Vous ne l'aviez pourtant pas forcément remarqué, mais le constat existe bel et bien: de nos jours, de nombreux habitants de nos villes ont tendance à s'adresser à n'importe qui pour raconter à ces derniers n'importe quoi, que ce soit des infos météorologiques ou des événements de votre vie personnelle. Je me suis donc intéressée à l'origine de cette nouvelle pratique, de manière à savoir si ce déballage de la vie privée de chacun provient d'un esprit humain accueillant, l'envie d'intégrer les gens que l'on ne connait pas en étant transparent vis à vis de ces derniers, ou au contraire, cette spontanéité ne résulterait elle pas d'un profond mal être des gens qui ont tellement envie de discuter qu'ils ne savent plus différencier ce qui se dit lors d'une première rencontre de ce qui se préserve pour une véritable amitié.
Mon enquête m'a donc mené à directement interviewer des gens, cela résultait d'une envie de savoir ce que la population pensait de cette affaire.
La première personne que j'ai rencontré m'a reçu chez elle, ou plutôt... je me suis invitée chez elle et ça lui a paru tout naturel que je m'installe à sa table sans même me présenter. Clara est une quarantenaire qui possède une maison à Lagune et la première chose qu'elle m'a dit tout naturellement était:
Si seulement j'étais encore jeune je ferais tout pour séduire ce héros. Si brave."
Surprise, je lui ai alors demandé pourquoi c'était la première chose qu'elle tenait à me dire, alors que je n'avais pas laissé un seul son sortir de ma bouche. Clara m'a alors répondu qu'elle ne savait pas trop, qu'elle aimait bien se confier comme ça. Clara, c'est le genre de femme qui pense que la vie est trop courte pour perdre du temps avec des intéractions sociales futiles, elle préfère rentrer directement dans des sujets qui l'intéressent ou aborder des questions de vie qu'elle se pose en moment.
Cependant, je me suis vite rendue compte que malgré ce discours plutôt positif vis à vis de son honnêteté et son hospitalité, Clara était surtout une personnalité un peu perdue, ne sachant pas quoi faire de sa vie et ayant un grand besoin d'autrui pour lui dire ce qu'elle devait faire ou choisir.
Après avoir fini de discuter avec Clara, je me suis alors déplacée vers Lagion, ville opposée à Lagune et cette fois-ci, je suis allé voir Robert, agriculteur implanté dans la ville portuaire depuis des dizaines d'années. Robert était en train de travailler dans ses champs lorsque je l'ai abordé et la première interaction que nous avons eu, c'était lui en train de me reprocher de marcher sur ses plantations.
Suite à des excuses de ma part, Robert a finalement accepté de m'accueillir au sein de sa maison de manière à ce que nous puissions discuter plus précisément. J'ai alors appris que je n'étais pas un cas à part, Robert a en effet l'habitude d'attendre que des gens s'approchent de lui alors qu'il est en train de travailler pour pouvoir ensuite les disputer. Il m'a ensuite avoué qu'il ne savait pas trop pourquoi il faisait ça mais qu'il le faisait systématiquement, que c'était devenue naturel pour lui, comme un "Bonjour". Robert s'est donc longuement interrogé sur cette manie qu'il avait, en me confiant qu'il ne s'était jamais vraiment posé la question du pourquoi, mais il en a ressorti qu'il pensait être profondément malheureux, dû à sa solitude, et que le fait de pouvoir se fâcher face à des inconnus, ça lui permettait de se sentir vivant, de pouvoir, pour un instant, ne pas être qu'une enveloppe vide qui regarde dans le vague sans bouger.
Je suis donc ressortie de chez Robert plutôt déprimée: si Clara semblait être consciente et heureuse de parler de cette manière à des inconnus, le vieil homme n'avait jamais remarqué ce trait de sa personnalité et semblait plutôt inquiet de ce qu'il voulait signifier.
Je me suis alors finalement rendu à Heliett pour rendre visite à Agathe, une villageoise qui a décidé de se battre contre ce manque d'intimité qui semble toucher les gens autour d'elle.
Agathe est couturière et déteste que l'on s'introduise chez elle sans son autorisation, elle m'a alors confié:
Le combat d'Agathe, c'est donc de sensibiliser les gens pour qu'ils se rendent compte de la direction que prend la population mondiale actuellement et même si sa parole ou ses actes sont un peu extrêmes, il est bon de se rendre compte que des personnes sont là pour nous rappeler que tout ne se dit pas.
Clara, Robert et Agathe, chacun à leur manière, les contacts sociaux les affectent profondément: certains sont dépendants de ces derniers, d'autres ne sont plus capable de comprendre comment ils fonctionnent et enfin, d'autres encore, souhaitent les voir disparaître.
Mais que ce déballage de vie privée vienne d'un mal-être intérieur ou d'une envie de partager avec vous, je n'aurais qu'une chose à dire pour finir cet article: écoutez ces gens, peu importe leurs motivations, ils ont des choses à dire, alors accordez leur un peu de votre temps car leur vie se résume souvent à attendre que quelqu'un accepte enfin de leur adresser la parole.
C'était Elisabeth pour une nouvelle enquête, j'espère que vous avez passé une bonne lecture et à une prochaine !
Elisabeth, reportrice passionnée.